La centrale électrique de Cherif Massaoudi Zoheir

Quand l'eau et l'air se mettent au courant.

Au Maroc, un technicien en hydraulique, Cherif Massaoudi Zoheir, vient d'inventer et de breveter la toute première centrale électrique fonctionnant avec la pression atmosphérique. Ce concept avait fait l'objet de nombreuses recherches dans le monde sans jamais aboutir. Le procédé est un artifice qui piège la pression atmosphérique entrante et la met en situation de surpression afin de permettre son refoulement par l'échappement. Ainsi, la réserve de vide n'est jamais entamée et constitue un attrait continu à la pression atmosphérique.
L'article est issue de l'excellent site QuantHomme.

Les brevets ne son pas accessibles, j'ai tenté de me mettre en relation avec l'inventeur, nous verrons si le message lui parvient, cela me permettra peut être de récupérer les brevets entiers. En attendant d'avoir plus voici un abrégé d'un des brevets.
Présentation du procédé Le procédé est un artifice qui piège la pression atmosphérique qui tente de pénétrer dans le réservoir à vide (1). En effet, l'air ainsi entré se trouve comprimé dans un ballon (3). Ensuite on met l'air comprimé dans le ballon en contact de l'air libre pour se détendre. La pression atmosphérique dans sa course pour combler le vide actionne une ou plusieurs turbines (2). La fermeture des électrovannes (4a) et (4b) mettent l'air emprisonné dans le ballon (3a) dans la chambre (5a) en situation de surpression. Donc, il ne reste plus que ouvrir l'électrovanne (4c) qui met l'air ainsi comprimé dans le ballon (3a) au contact de la pression atmosphérique pour la dépressurisation du ballon.; Pendant cette dépressurisation du ballon (3a), le ballon (3b) situé dans la chambre (5b) commence sa pressurisation après l'ouverture des électrovannes (4d) et (4e) et ainsi de suite jusqu'à la quatrième chambre. Une fois arrivé à la quatrième chambre (5d) l'opération peut recommencer par la chambre (5a). Il faut signaler que les quatre chambres s'activent alternativement (5a), (5b), (5c), (5d), (5a),... etc. La synchronisation de l'ouverture et la fermeture des différentes électrovannes permettent à la machine un fonctionnement continu sans arrêt. Ainsi, chaque groupe d'électrovannes s'ouvre et se ferme alternativement ce qui permet à chaque ballon d'aspirer, de comprimer et d'expulser vers l'extérieur via l'échappement l'air entré.; Les convertisseurs de pression permettent le passage d'une chambre (5) à l'autre dés que le ballon (3) atteint une pression déterminée et permettent l'échappement de l'air du dit ballon. L'élasticité des ballons (3) doit être telle qu'ils retrouvent leurs formes initiales à la fin de l'échappement afin d'être prêts à la pressurisation suivante. Les électrovannes (4) fonctionnent automatiquement voir schémas. Si l'étanchéité du réservoir (1) et des chambres (5a), (5b), (5c) et (5d) est parfaite nous aurons un mouvement continu et stable. Sinon, toute infiltration au sein de ces éléments provoquera une baisse de puissance et un ralentissement jusqu'à l'arrêt total de la machine. Sans oublier, que l'air en se détendant à l'échappement permet de donner une puissance d'appoint à l'échappement.; Ce procédé donne à la centrale une grande indépendance énergétique et un mouvement continu qui ne prend fin que par la fermeture simultanée de toutes les électrovannes (4), ou en cas d'urgence par l'ouverture de la vanne manuelle (7) située au niveau du réservoir (1) afin d'équilibrer la pression entrer l'extérieur et l'intérieur de la centrale. Dans un premier temps, l'alimentation des électrovannes se fait par une source énergétique extérieure [secteur ou accumulateur], mais une fois que la génératrice accouplée aux turbines (2) commence à débiter de l'électricité l'alimentation est culbutée sur celle-ci. II- Eléments de construction. 1. Réservoir à vide (1) Le réservoir à vide (1) est un élément important de la centrale. De son volume et du niveau de pompage à vide qu'on a effectué en son sein dépend le volume et la vitesse de l'air d'admission.

Le texte est assez imbuvable sans images ou dessins, gageons que l'inventeur se manifeste pour combler ce défaut.

Le brevet.