La turbine auto-entrtenue de Gérard Capdevielle
Gérard Capdevielle étais un agent EDF.
Radio de formation et issu en 1955 de l’école EDF de Scourdois (Puy de Dôme) avec la mention très Bien,
malgré l’avenir rose qui lui était tracé,
Il fit un parcours cahoteux dans cette entreprise.
Ne possédant pas le profil syndical demandé et aussi manquant parfois de diplomatie, et de doigté,
révolté par l’incompétence, il ne manquais pas de critiquer avec
véhémence les initiatives de ces supérieurs, choisis majoritairement surtout pour leur docilité ou d’autres
critères ayant peu de choses à voir avec l’efficacité.
Malgré un travail acharné (qui lui valu les
critiques jalouses de ces camarades), détourné par ces patrons à leur profit, il termina sa
modeste carrière pratiquement au niveau du balayeur supérieur.
"Incohérence"de la turbine centrifuge ?
Il existe de multiples et indiscutables exemples concrets où, à part les performances des pompes à chaleur, la notion de rendement
nécessite encore un ajustement hors de la norme ancestrale qui nous a été léguée.
Parmi le choix cornélien qui (question de place), pour présenter des faits incontestables, impose un tri parmi d’autres
dysfonctionnements contraires aux normes généralement admises, il y en a un qui
est irréfutable car il a été maintes fois étudié à de multiples reprises lors
de fonctionnements intempestifs des premières turbines (turbines centrifuges du
19ème siècle) qui entraînaient des dynamos en vue de la production électrique.
Cette particularité due à la conception même de la machine a
fait l’objet de tous les possibles essais, contrôles et relevés qui puissent se
réaliser tant en laboratoire que sur le terrain. Ils ont tous été publiés.
Le critère d’analyse était d’autant plus incontournable qu’il reposait sur le principe inamovible de la dynamo dont la tension produite
est directement fonction de la vitesse d’entraînement. La loi d’Ohm délivrait ensuite son verdict.
Les turbines centrifuges type FOUNEYRON fonctionnant en veine moulée, construites (aux alentours des années 1850) par un usinage manuel
approximatif (au vu de nos possibilités actuelles) et utilisant des paliers en bronze en guise de roulements avaient un rendement exceptionnel pour l’époque
car, alors qu’un rendement de 50% était considéré comme convenable, il était
pour ces applications bien souvent supérieur à 80%.
Les turbines Fontaines (pour les très basses chutes) ou Fourneyron (pour toutes les installations), bien que d’une grande
efficacité et aisément mises en œuvre, ont vu pourtant leur usage suspendu pour la production
d’électricité à cause d’une instabilité qui a été leur caractéristique
majeure : Lors d’une brusque variation de charge, elles enclenchaient un
phénomène d’emballement et d’augmentation de débit difficilement contrôlables.
Cette manifestation était d’autant plus sensible et
préjudiciable qu’en cette période de réseaux exigus, donc sensible à la moindre
variation, régnait la dynamo qui a la particularité de fournir une tension
proportionnelle à sa vitesse de rotation : Les importantes surtensions
n’étaient pas appréciées par le matériel des clients et du producteur.
Ainsi, pour une hauteur de chute h et un débit massique M,
nous avions en fonctionnement normal une puissance disponible égale à Mgh
fournie par une rotation de la turbine à une vitesse V, dont la dynamo débitant
sur un réseau de résistance R avec une tension de distribution U délivrait une
intensité I qui permettait avec ces turbines la fourniture d’une puissance P = U I = R I² voisine de 0,8 Mgh
À une perte de charge de 50%, correspondant à une valeur de la résistance du réseau égale à 2 R, cette nouvelle valeur entraînait
l’emballement de la turbine (source d’une dépression interne) qui, pour une
vitesse égale à 2V, créait à la sortie de la dynamo une tension égale à 2U.
Celle nouvelle tension maintenait l’intensité à sa valeur
initiale I, et la puissance délivrée par l’ensemble prenait alors pour valeur
P’ = 2 U I = 2 R I², soit 1,6 Mgh, ce qui, sans tenir compte de l’apport du
travail gracieux des forces de pression, responsables de la montée en vitesse, aurait encore bouleversé la notion de rendement.
et la simplification.
Toute l'histoire
Le
5 mars 1979, une
étude concernant une production
d’énergie axée sur le seul travail des
forces
de gravitation (permettant un multiplicateur de puissance
très important de
toutes les centrales hydrauliques), est remise par mes soins
à M. Jauffret, chef
de la subdivision EDF de Tarbes-Nord pour transmission par la voie
hiérarchique.
Peu de temps après, M. Valembois, un de
ses amis des Etudes et Recherches, l’informe au
téléphone d’un "problème majeur":
On a beau calculer de toutes les
façons,
il y a toujours plus de puissance à la sortie
qu’à l’entrée (le
terme exact
était "il
y a plus de petits"),
résultat
incorrect car allant à
l’encontre de la notion basique du rendement.
Quelques indiscrétions
téléphoniques
plus tard (par le biais des organisations syndicales) font
état d’un produit
remarquable et, après plus de deux ans de silence, une
personnalité politique
locale me demande d’envoyer une nouvelle étude
à EDF avec mention d’une copie
envoyée à ce député,
nouveau "conseiller
du gouvernement pour les affaires économiques " :
Le silence
régnant en maître, à sa demande
d’information sur le sujet, six mois plus tard,
il se fait envoyer ʺsur
les rosesʺ
sans
ménagement.
En novembre 82, au cours de
plusieurs conversations à battons rompus sur le plan local
(dans les bonnes
oreilles pour que ce soit répété) je
lance un lièvre et fais savoir que j’ai
trouvé une aide technique et financière et
qu’un prototype est en cours de
réalisation.
Peu
après je suis contacté au
téléphone par un
M.
Juillard (tel 16 x xxx xx xx) qui
se présente en tant que "chef
de
Un mois après il me
demande un complément d’information, il veut tout
savoir sur ce projet
et, comme j’estime que mon premier envoi démontre
amplement le phénomène, sans
réponse de ma part, il me relance et me fait relancer par
les représentants syndicaux
de mon syndicat CFTC : PARENT responsable "parisien"
(tel
16 1 xxx xx xx) et
VITTEL délégué local du CDM de Pau
qui,
après plusieurs heures de téléphone,
m’adjurent de donner la
totalité de mes connaissances (ce qui a
été presque
fait).
Après
expédition de (pas
tout à fait) la totalité du
sujet, dans la quinzaine qui
suit, je suis contacté par un M. BOUKOF qui se présente chef du
service
des Brevets aux Etudes et Recherches et me fait
part qu’après étude et
examen par les scientifiques concernés, mon projet est
jugé performant et lui a
été transmis pour exploitation.
Avec
ses félicitations il me communique ses
coordonnées (tel 16 1 xxx xx xx) et me demande si
j’ai une préférence pour
le choix de dépôts de
propriété : Devant mon ignorance, il me
recommande le cabinet BONNET-THIRION, un cabinet parisien, 95 Bd
Beaumarchais,
et m’informe que, EDF finançant les
dépôts, je recevrai un protocole
d’accord
pour participation d’EDF aux bénéfices.
Peu de jours après, il m’informe
qu’au
sein de ce cabinet, M.
Saint-Raymond (tel 16 1 xxx xx xx) a la charge de ce dossier et
veut même me communiquer le téléphone
de sa résidence secondaire, dès fois
que…
Dans le
mois qui suit, M. JUILLARD m’informe
que mon procédé n’est pas brevetable
car contrevenant aux règles de la physique :
Ce
procédé a depuis été
breveté par mes soins (après explications suite
à un refus identique de l’INPI
motivé par ce qui apparaissait au premier abord comme une
injure au rendement).
J’en
ai conclu
que l’énergie gratuite n’entrait pas
dans les critères de mon employeur car les
Etudes et Recherches (qui font autorité sur toute la
planète) avaient d’autres
arguments que les miens à faire valoir auprès de
l’INPI.
Cela
m’a été par la
suite communiqué en termes clairs sans
possibilité de confusion : ʺIl
n’y a pas une entreprise qui va aider à
créer ce qui est appelé
à la faire disparaîtreʺ.
Depuis,
tous les
dossiers adressés à tous les services et
Ministères reçoivent en réponse le
même argument fallacieux et la même
réponse négative se
référant aux
conclusions officielles des Etudes et Recherches
qui,
possédant un groupe de
spécialistes universellement reconnus, sont
jugés
dans notre pays les seuls aptes à apporter de
façon irrévocable une réponse
fiable aux problèmes posés.
Je me permets de souligner
que Parent (le responsable CFTC
d’EDF qui m’avait relancé
lors de mes contacts avec cette entreprise) a
été contacté par mes soins
(sans résultat) au siège de la CFTC
lorsqu’il a été nommé membre
du ʺGrenelle
de l’environnementʺ
organisé par le gouvernement sous la houlette de Borloo.
Malgré
tous mes
déboires, je me dois de remercier le "coup
de main"
qui m’a été
donné par celui
qui est considéré par ses pairs comme le meilleur
hydraulicien européen, alors Professeur
des Universités et Directeur du laboratoire
d’hydraulique de Grenoble.
Il
s’agit du
Professeur Kuény qui, bien qu’ayant les mains
liées par ses fonctions (son Labo
était financé à 80% par EDF), a
accepté (sur dossier) de
me recevoir gracieusement (certainement en
tant que Chercheur-Professeur des Universités
interpelé par des résultats qui
sortent de la norme habituelle) et de consacrer de longues heures
à cette étude
particulièrement singulière malgré son
emploi
du temps démentiel.
Depuis,
à l’aide de
nouvelles présentations, de nombreuses relances ont
été faites de ma part
auprès des Etudes et Recherches afin que le personnel EDF ne
se retrouve pas
sans emploi lorsque ces innovations énergétiques
seront exploitées.
Les
réponses qui
m’ont été données tournent
toutes autour d’un mélange des genres digne des
politiques les plus inventifs : Il est chaque fois
avancé un argument
emprunté à une technique hors du sujet, comme si
par exemple un mécanicien auto
avançait doctement que :
un moteur diesel
ne peut pas marcher si ses bougies ne sont pas
alimentées !!!
Il
est évident que je
me tiens à la disposition de tous pour, sur tous les sujets,
apporter les
preuves qui me seront demandées.
Dois-je
souligner que les produits découlant de la
finalité de ce dossier entraîneront
la totale et rapide suppression des émissions de
CO² d’origine énergétique par
l’abandon de toutes les énergies fossiles et
nucléaires ?
Tous
les
gouvernements, Ministères, partis politiques
Français et Européens (y compris
les écolos) organismes et structures restent muets sur la
question ou,
lorsqu’ils daignent se manifester, envoient chez le voisin un
dossier qui est
ensuite soumis à des demandes qu’il
m’est impossible d’assumer sans l’aide
que
je sollicite.
Les
divers "responsables"
qualifiés techniquement qui sont enthousiasmés
et proposaient leur concours lors des premières
études conjointes, deviennent
subitement transparents ou aphones dans les jours qui suivent.
A
titre d’exemple, ci-dessous copie d’un courrier qui
résume
bien cette façon de faire
Bonjour
Monsieur Capdevielle,
J'ai
transmis votre dossier à
Transferts LR, structure qui promeut les transferts de technologies
entre
laboratoires de recherche et entreprises.
Votre projet a retenu
l'attention. La personne qui a
examiné votre dossier vous conseille la démarche
suivante, en raison du fait
que vous n'êtes pas domicilié en
Languedoc-Roussillon :
- dans un premier temps, faire
l'état des lieux des
brevets existants (sur les sujets similaires) par recherche sur les
bases INPI
et/ou WIPO (pour une première approche)
-
contacter dans un deuxime
temps Mme Bernadette Conti (Chargée de Mission Projet
Innovation "Energie,
eau et environnement" à Midi Pyrénées
Innovation - Tél : 05 34 xx xx xx - Bernadette.xxx@mp-i.fr
En vous
souhaitant une pleine réussite pour votre projet,
Bien cordialement,
Robert Laplace
Energies
Renouvelables et Artisanat
Montpellier
Agglomération
T.04 67 xx xx xx
F.04 67 xx xx xx
e-mail : xx.laplace@montpellier-agglo.com
Il
est à relever dans ce courrier le degré de
qualification
technique de l’ensemble universitaire de Montpellier.
Inutile
je pense de vous préciser que la personne à
contacter, depuis responsable technique de la Région
Européenne
Midi-Pyrénées-Catalogne-Languedoc-Roussillon,
connaissait depuis longtemps ce
dossier après un premier examen positif
réalisé lors d’un tête
à tête durant
une manifestation scientifique locale et, tenant mon projet sous le
coude
depuis plusieurs années, me demande dernièrement
(par l’intermédiaire de son
représentant local), comme préalable à
toute assistance, de produire des
prototypes que je ne puis réaliser sans l’aide
technique et financière qui est
quémandée.
Oséo, institution axée sur l’aide à la recherche s’il en est, se contente de publier ce projet sur son site "Capital PME" (consultable en tant qu’énergies gratuites) sans apporter le moindre appui technique ou financier qui est sollicité et que, de par son statut, il devrait être dans l’obligation de fournir.