Le moteur à dépression, est une technologie peu utiliser.
Elle consiste en transformer un courant d'air en rotation, jusque là, rien de nouveau.
D'habitude le flux d'air sous pression est projeté contre des pales.
Se que je me propose de faire est de produire une rotation grâce à la dépression dans une enceinte.
Cette enceinte ne sera pas totalement close, mais permettra la pénétration du flux, via des orifices.
Ces orifices vont orienter le flux afin qu'il produise une dépression et ou une surpression sur des pales.
Ainsi une turbine centrifuge produisant une dépression pourra être couplée à une telle turbine.
Le but étant de diminuer le couple résistant de la turbine centrifuge.
Nous savons que le blocage de l'entrée d'air d'une turbine centrifuge à tendance à augmenter sa vitesse de rotation,
car la masse d'air en mouvement devient nule, la charge s'annule la résistance à la rotation disparait.
Donc nous n'avons aucune craintes sur l'éventuelle ralentissement de cette dernière par une entrée d'air appauvri.
La tâche va consister à évaluer la meilleurs stratégie pour remplir la fonction.
Créer une turbine axiale ou radiale puis ensuite définir la forme
des pales, ayant le meilleur rendement dépression couple de rotation.
Une première mesure basique sur le ventilateur de mesure permet de mettre en évidence que la forme du profil
des pales à une grosse importance.
Le dessin de droite montre les sens de glissement de flux et la force de déplacement crée.
Un autre test fait sur une turbine d'aspirateur de récupération apporte une information très pertinente. Les images qui suivent montrent l'objet.
Lorsque l'on produit une dépression dans l'orifice centrale de la turbine elle se met en rotation à haute vitesse.
Cette mise en rotation ne se produit que lorsque la cloche est présente, ce détail m'a interpelé.
Je m'attendais à obtenir une rotation plus faible certes mais effective même sans cloche croyant dans un premier temps,
que la cause de la rotation était le passage du flux sur les pales.
Après analyse plus poussée de la turbine mais surtout de son enceinte,
on peut observer que les ouïes d'expulsions du flux son profilées de manière à optimiser le parcours de l'expulsion en sortie des pales de turbine.
Donc lorsque l'on produit une dépression dans l'enceinte de la turbine, sous la cloche,
l'air y pénètre par ces mêmes ouïes selon une direction orientée symbolisée par les flèches ajoutées sur l'image.
Le flux pénètre de manière périphérique dans la cloche, produit un vortex qui entraine la turbine en rotation par sympathie de friction.
Nous avons un formidable turbine à dépression, sachant que les pales de la turbine n'on qu'une utilité très relatives,
relativement à leurs orientations qui ne sont pas du tout favorable au mécanisme.
En créant une turbine dont les pales sont optimisées pour la mise en rotation de leur rotor support,
nous devrions obtenir une mise accélération plus rapide et un couple productif plus important.
En conclusion cela nous apprend que le flux d'air guidé même de manière passif, gagne en production,
cela nous permet également de se rapproché de la technique employer dans la turbine de Gérard Capdevielle.
En effet il est mis beaucoup d'attentions sur le diffuseur dont la fonction est d'orienter le flux d'eau avant qu'il ne frappe les pales de la turbine,
ainsi lorsque la turbine dont la première fonction est de recevoir la poussée de la masse d'eau devient créatrice de dépression,
le flux d'eau est accéléré et orienté par le diffuseur il devient de plus en plus moteur sur les pales de la turbine qui devient à son tour motrice.
Un film vaut mille mots, voici résumé le mécanisme de fonctionnement.
A coté de cela, J'ai fini par démonter la turbine dans le but d'ôter les charbons qui produisent des frottements inutiles dans nos tests.
Le but avoué était aussi de voir si en étant plus légère son comportement changeait à l'aspiration sans cloche.
Mesures faites cela ne change rien à son comportement dynamique.